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Le ministre de l'Education a annoncé sur France 2 la tenue d'"états généraux, début avril, sur la sécurité à l'école"

Après l'agression survenue lundi dans le gymnase du lycée Guillaume-Apollinaire de Thiais (Val-de-Marne), Luc Chatel a annoncé sur France 2 avoir décidé que "l'ensemble des acteurs puisse plancher avec un peu de recul sur ces phénomènes nouveaux", citant le "racket à l'école, les jeux dangereux dans les cours de récréation,les sanctions à l'école".
Article rédigé par France2.fr
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Luc Chatel (DR)

Après l'agression survenue lundi dans le gymnase du lycée Guillaume-Apollinaire de Thiais (Val-de-Marne), Luc Chatel a annoncé sur France 2 avoir décidé que "l'ensemble des acteurs puisse plancher avec un peu de recul sur ces phénomènes nouveaux", citant le "racket à l'école, les jeux dangereux dans les cours de récréation,les sanctions à l'école".


"Il est un moment où l'ensemble de la communauté éducative doit faire front face à de nouveaux phénomènes de violence", a assuré M. Chatel qui entend appliquer "la tolérance zéro" sur des incidents comme celui de Thiais. Le ministre veut réunir au début du mois d'avril, rue de Grenelle, des états généraux de la sécurité à l'école avec des représentants des collectivités locales, des sociologues, l'Observatoire de la délinquance, l'Observatoire de la violence à l'école.

Dernière affaire en date : un élève du lycée Guillaume-Apollinaire de Thiais dans le Val-de-Marne a été blessé lundi en fin de matinée à coups de cutter par plusieurs personnes qui se sont introduites à l'intérieur d'un gymnase municipal jouxtant le lycée durant un cours.

Un plan de "sanctuarisation"
Le ministre de l'Education a rappelé qu'il avait "décidé d'accélérer le plan de sanctuarisation" des établissements scolaires, qui auront tous bénéficié d'un "diagnostic de sécurité avec des préconisations (clôtures, vidéo-protection, filtrages à l'entrée) avant la fin de l'année.

Début février, M. Chatel avait annoncé que la mise en place des équipes mobiles de sécurité, composées de personnels de l'Education nationale et de policiers ou de gendarmes, serait achevée d'ici au 31 mars.

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