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Le tarif social de l'électricité va baisser au 1er janvier

Le ministre de l'Industrie et de l'Energie, Eric Besson, a annoncé une baisse du tarif social de l'électricité au 1er janvier 2011. La ristourne accordée à quelque 625.000 foyers sera donc de 40 à 60%. Parallèlement, le médiateur de l'énergie a rendu son rapport sur les problèmes de facturation : il dénonce les retards pour rembourser les trop-perçus, mais nie toute surfacturation.

franceinfo

Radio France

Publié le 01/11/2011 23:00 Mis à jour le 02/05/2014 08:57

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Il y aura tout de même quelques factures en baisse le 1er janvier prochain. Transports, logement, assurances et... énergie se préparent à grimper, mais au moins, la lumière et la chaleur coûteront-elles moins cher à 625.000 foyers français. Ils bénéficient du tarif social de l'électricité.

Le ministre de l'Industrie et de l'Energie, Eric Besson, a annoncé une ristourne supplémentaire sur ce tarif. Pour l'instant, il s'agit d'un projet d'arrêté, qui doit être transmis à la Commission de régulation de l'énergie (CRE), mais un avis défavorable serait étonnant.

Jusqu'ici le rabais octroyé varie entre 30 et 50% de la facture totale, selon les situations. Après le 1er janvier, il atteindra 40 à 60%. Eric Besson a par ailleurs demandé à son administration d'octroyer plus facilement, du moins plus “automatiquement”, le tarif social de l'électricité et aussi du gaz. Etrangement, le nombre de bénéficiaires de ces ristournes a chuté d'un tiers en un an, passant de 940.000 foyers à 625.000, sans que la raison soit connue.

L'annonce de ce cadeau de noël aux plus démunis n'était pas la seule faite par le ministre ce matin. Eric Besson en a également profité pour rendre public le rapport du médiateur de l'énergie sur les problèmes de facturation de l'électricité, qui peuvent cette fois toucher tous les citoyens. Il s'agit des difficultés que rencontrent nombre d'abonnés à se faire rembourser les trop-pleins perçus, suite aux estimations de consommation faites par les fournisseurs d'électricité et de gaz.

Le médiateur a démenti qu'il s'agissait de pratiques de surfacturation volontaire ou d'application rétroactive de hausses de tarifs. En revanche, il a dénoncé les lenteurs et les lourdeurs des fournisseurs pour rembourser les clients. Les réclamations sont passées de 30.000 à plus de 300.000 cette année. Il a recommandé aux fournisseurs de d'améliorer les procédures de remboursement automatiques et de faire un effort sur les délais de traitement.

Grégoire Lecalot, avec agences