Le trafic ferroviaire entre l'Italie et la France interrompu plusieurs heures
Le "train de la dignité" n'est pas parti. Mission accomplie, pour le préfet des Alpes-Maritimes. Ce train devait quitter Vintimille en début d'après-midi, à 13h17. A bord, des militants des droits de l'homme, italiens et français, et des immigrés tunisiens. Ceux-là mêmes auxquels Rome a accordé des titres de séjour temporaires.
Le train n'est jamais parti. A la demande du préfet, qui craignait "un trouble manifeste à l'ordre public". Aucun train, d'ailleurs, n'a circulé cet après-midi. Au grand dam des autorités italiennes.
L'Italie a fait transmettre par son ambassadeur sa ferme protestation, et a réclamé des “éclaircissements” pour une mesure “illégitime et en violation des règles européennes” de libre circulation.
La France, elle, explique que les militants étaient entre 250 et 300, et que la manifestation n'avait pas été autorisée...
Quoi qu'il en soit, aucun train n'a donc circulé cet après-midi. Ce qui a contraint les voyageurs à emprunter des taxis entre Menton et Vintimille, de part et d'autre de la frontière.
Les militants des droits de l'homme, eux, annoncent déjà qu'ils tenteront de passer la frontière demain.
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