Les opposants au projet de loi sur le Renseignement manifestent à Paris
Au premier jour de son examen par les députés et avant même le début des débats prévu en milieu d'après-midi, le projet de loi sur le Renseignement a été vivement contesté sous les fenêtres de l'Assemblée lundi matin par plusieurs associations, regroupées dans "l'Observatoire des libertés et du numérique". Du syndicat de la magistrature à la Ligue des droits de l'Homme en passant par la Quadrature du net, elles dénoncent "un texte présenté à tort comme une loi antiterroriste (...) qui donne aux services de renseignement des pouvoirs de surveillance massifs sans contrôle réel", et le "choix de la procédure d'urgence".
Présenté par le Premier ministre Manuel Valls en personne, le texte définit les missions des différents services de renseignement, allant de "la prévention du terrorisme" à "la défense et la promotion des intérêts économiques, industriels et scientifiques majeurs de la France". Parmi les techniques utilisées pour remplir ces missions figurent les écoutes, la géolocalisation, la pose de micros, de caméras ou de logiciel-espion, l'accès aux données de connexion. Le texte prévoit la création d'une nouvelle autorité administrative indépendante.
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