Les sept syndicats enseignants du second degré veulent être reçus d'ici le 12 mars, journée d'action nationale
Ils s'opposent à la réforme des lycées, de la voie professionnelle, et à celle du statut régissant les établissements scolaires et reprochent au gouvernement sa politique budgétaire.
Les principaux syndicats du primaire ainsi que les fédérations de parents d'élèves FCPE et Peep ont eux aussi sollicité un rendez-vous au ministre de l'Education.
Ces derniers redoutent une "disparition programmée" des enseignants "Rased", spécialistes de la grande difficulté scolaire. Dans une lettre ouverte à leur ministre Luc Chatel, datée de vendredi, ils demandent à le rencontrer du fait du "non respect de l'engagement qui a été donné, suite à l'importante mobilisation de l'an dernier, de maintenir le dispositif des Rased".
" Les suppressions de postes dans les départements, combinées aux diminutions drastiques de départs en formations spécialisées, condamnent, à terme, l'existence même des Rased", estiment-ils dans leur courrier. "Pourtant les besoins des élèves, partout sur le territoire, nécessitent même d'augmenter les moyens qui leur sont alloués, notamment en rétablissant les 3.000 postes supprimés et en garantissant un nombre de départs en stage suffisant pour couvrir, a minima, les postes vacants et les départs à la retraite", ajoutent-ils.
Cette lettre est notamment signée de la quasi-totalité des syndicats d'enseignants du primaire: SNUipp-FSU, SE-Unsa, Snudi-FO, Sgen-CFDT, Solidaires et CGT Educ'action.
Dans le secondaire, les sept signataires sont le Snes-FSU, premier syndicat des collèges et lycées ainsi que les organisations Snalc-Csen, Snep-FSU, SNFOLC, CGT Educ'action, Sud Education et SNCL-FAEN. Eux misent sur leur appel à une journée de grève et de manifestations du 12 mars dans les collèges et lycées, pour décrocher l'entrevue sollicitée.
A moins de trois semaines des régionales, et à l'instar des salariés de Total, la pression permettra peut-être aux organisations d'être plus "audibles".
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