PMA : ces jeunes adultes en quête de leurs origines
À partir de mardi 24 septembre, les députés examinent le projet de loi bioéthique à l'Assemblée. Le texte prévoit notamment d'élargir la PMA à toutes les femmes et de mettre fin à l'anonymat du donneur. France 2 a rencontré une jeune femme en quête de ses origines.
Née d'une insémination artificielle avec donneur anonyme, Maëva Escoulan recherche ses origines. La jeune femme fait partie des quelque 70 000 personnes conçues grâce à un don de sperme. "En regardant les différences physiques entre moi, ma mère, ma grande mère (...) je me suis rendu compte qu'il y avait quelque chose qui clochait. C'est ma mère qui me l'a dit parce que je pense que ça lui pesait. (...) Ça a été un choc et en même temps ça a été un peu un soulagement", confie Maëva. Elle s'est alors posée de multiples questions sur ses antécédents médicaux, sur les motivations de son donneur et son histoire.
"Je n'arrive même pas à imaginer une vraie personne"
"On nous renvoie toujours à l'image du donneur qui a donné des paillettes de sperme congelées, c'est hyper inhumain comme façon de se représenter cette personne, je n'arrive même pas à imaginer une vraie personne", poursuit la jeune femme. Si elle retrouve l'identité de son donneur, Maëva compte bien lui envoyer une lettre. Avec les recours au test ADN qui se multiplient, elle a bon espoir d'en découvrir un peu plus sur ses origines.
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