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Avortement : Jean-Marie Le Pen salue le projet de loi espagnol

@lepenjm, c'est le compte Twitter tout récent du Président d'honneur du Front National et son dernier tweet concerne l'Espagne. Jean-Marie Le Pen salue le projet de loi espagnol restreignant l'accès à l'avortement. 

Article rédigé par Agence AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Le président d'honneur du Front national, Jean-Marie Le Pen, lors d'une convention de son parti, le 17 novembre 2013 à Paris. (MAXPPP)

Le président d'honneur du Front national Jean-Marie Le Pen a salué lundi matin par un tweet l'adoption en Espagne d'un projet de loi supprimant quasiment le droit à l'avortement, y voyant le "souci du respect de la vie".

"Le projet de loi espagnol sur l'avortement prouve que l'on peut agir en la matière avec mesure, intelligence et souci du respect de la vie", écrit Jean-Marie Le Pen sur le réseau social où il a récemment ouvert un compte, @lepenjm.

La présidente du FN Marine Le Pen avait critiqué pendant la campagne présidentielle de 2012 les "avortements de confort" et avait émis l'idée de ne pas rembourser les interruptions volontaires de grossesse en cas de problèmes budgétaires.

Le porte-parole du PS, David Assouline, a répondu au président d'honneur du FN lors d'une conférence de presse, regrettant que "Jean-Marie Le Pen retrouve une nouvelle jeunesse chaque fois qu'il s'agit d'attaquer l'égalité".

"Cette proposition de loi rappelle que même les acquis qui paraissent irréversibles ne le sont pas pour toujours", a lancé le sénateur PS, souhaitant que "le Parlement espagnol ne confirme pas une telle régression".

Le projet de loi espagnol replace le pays parmi les plus restrictifs en ce qui concerne l'avortement en Europe.

Il annule de fait la loi de 2010 qui autorise l'avortement jusqu'à 14 semaines et jusqu'à 22 semaines en cas de malformation du foetus. Cette loi était, avec le mariage homosexuel, l'une des réformes phare de l'ex-gouvernement socialiste.

Le texte ne prévoit une autorisation d'avortement que dans deux cas très précis : que l'interruption de grossesse soit nécessaire en raison d'un grave danger pour la vie ou la santé physique ou psychologique de la femme, ou que la grossesse soit une conséquence d'un délit contre la liberté ou l'intégrité sexuelle de la femme.

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