Notre-Dame-des-Landes : les gendarmes se retirent du site
"Les gendarmes sont partis dans la nuit. On revient à
un régime normal de présence de gendarmerie comme sur le reste du
département ", annonce ce samedi la préfecture de Loire atlantique. C'est donc la fin d'une présence policière
renforcée aux abords du site prévu pour accueillir l'aéroport de
Notre-Dame-des-Landes. Un dispositif mis en place après la manifestation de
réoccupation en fin d'année dernière.
La décision intervient dix jours après la remise du rapport
de la commission de dialogue. Un texte qui préconise l'amélioration de certains
aspects du projet avant le début des travaux. "C'est un élément pour
poursuivre la réflexion autour du projet dans un contexte normalisé ",
précise Patrick Lapouze, le directeur de cabinet du préfet.
"Ce n'était pas une ambiance saine "
"On était en zone occupée. Dès qu'on sortait ou qu'on
rentrait chez nous, il fallait décliner son identité. Ce n'était pas une
ambiance très saine. Là, on va pouvoir travailler sereinement ", note Sylvain Fresneau opposant à l'aéroport et
exploitant agricole à Notre-Dame-des-Landes.
Reste à savoir comment vont réagir
les quelque 300 opposants plus radicaux, les "zadistes", installés
sur la zone. Lundi, de nouveaux affrontements ont fait trois blessés chez les gendarmes,
d'après la préfecture, et une quinzaine chez les opposants, d'après les zadistes.
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