Autorisation de mise en service de l'EPR de Flamanville : "Enfin des bonnes nouvelles", se réjouissent les syndicats

L'Autorité de sûreté nucléaire a donné, mardi, son feu vert à la mise en service de l'EPR de Flamanville.
Article rédigé par Lauriane Delanoë - édité par franceinfo
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
La centrale nucléaire et l'EPR de Flamanville (Manche). (ANTHONY RAIMBAULT / RADIO FRANCE)

"Enfin de bonnes nouvelles", se réjouit au micro de franceinfo Maxence François, secrétaire général CGT du site nucléaire de Flamanville, alors que l'Autorité de sûreté nucléaire a donné, mardi 7 mai, son feu vert à la mise en service de l'EPR de Flamanville (Manche). La mise en service de ce réacteur de nouvelle génération était initialement prévue en 2012, mais de nombreux problèmes rencontrés dans sa construction ont engendré d'importants retards sur le calendrier. Maxence François explique ainsi qu'après 12 ans de retard, "les agents voient enfin le bout du tunnel".

Vincent Rossi, arrivé en 2009 comme technicien, se souvient en effet des "découragements et des déboires" rencontrés. Il raconte avoir vécu "des moments relativement compliqués" en apprenant les retards du chantier. Aujourd'hui délégué CGT à l'EPR, Vincent Rossi se montre très heureux d'assister enfin à ce futur démarrage. "C'était un rêve d'enfant d'exploiter une centrale nucléaire et de démarrer un nouveau réacteur", salue-t-il. S'il est impatient d'assister à cette mise en service, il juge "important" de "travailler en toute sûreté".

"Avoir une installation sûre"

Pour ce faire, les équipes d'EDF se sont longuement préparées à la mise en service. "On a fait nos entraînements, nos essais à blanc et la machine de chargement a été testée", détaille Christophe Barbot, délégué CFE-Unsa à l'EPR de Flamanville. Il assure ainsi que tout ce qui a été "appris", sera mis "en application pour produire et avoir une installation sûre". La CGT appelle tout de même la direction à la prudence et à la vigilance. Son délégué syndical, Maxence François, souhaite que cette mise en service "se passe dans le calme et dans de bonnes conditions sociales", c'est-à-dire "avec les moyens humains et matériels" et "surtout, sans pression". "Attention de bien prendre le temps de réaliser correctement les gestes techniques, qu'il n'y ait pas de pression de la direction pour absolument être sur le réseau cet été", ajoute-t-il.

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