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Nucléaire : "On a une vision, une direction", se satisfait la CFE-CGC de General Electric à Belfort

Emmanuel Macron a confirmé le rachat des activités nucléaires de la branche énergie de General Electric par EDF.

franceinfo

Radio France

Publié le 10/02/2022 18:42

Temps de lecture : 2min

Emmanuel Macron s'entretient avec les salariés du site de production de GE Steam Power System pour ses systèmes de turbines nucléaires à Belfort, le 10 février 2022. (JEAN-FRANCOIS BADIAS / POOL / AFP) — Emmanuel Macron s'entretient avec les salariés du site de production de GE Steam Power System pour ses systèmes de turbines nucléaires à Belfort, le 10 février 2022. (JEAN-FRANCOIS BADIAS / POOL / AFP)

"Aujourd'hui, on a une vision, une direction", s'est satisfait jeudi 10 février sur franceinfo Philippe Petitcolin, délégué CFE-CGC de General Electric à Belfort, après le discours d'Emmanuel Macron à Belfort sur le site de General Electric (GE). Le chef de l'Etat a dévoilé sa feuille de route sur l'avenir énergétique de la France en insistant notamment sur la nécessité de "reprendre le fil de la grande aventure du nucléaire en France". Emmanuel Macron a confirmé le rachat des activités nucléaires de la branche énergie de GE par EDF.

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À Belfort, "cela fait des années que l'on milite pour que l'on reconstruise cette filière industrielle, ces compétences stratégiques", rappelle Philippe Petitcolin. Mais "comment faire avec toutes ces compétences qui ont été supprimées par le groupe General Electric depuis sept ans ?", s'interroge le syndicaliste. "Sept ans de perdus. Il va falloir reconstruire. Cela va être long, c'est possible. Mais cela nécessite beaucoup d'investissements, une véritable politique, avec des acteurs qui puissent reconstruire à partir de cette première pierre de rachat par EDF."

"Une lumière au bout du tunnel"

Philippe Petitcolin souligne les "baisses drastiques des investissements" dans l'outil de production de GE. Il faut rebâtir "à partir du peu d'anciens qui restent encore" pour construire les turbines des centrales. "Cela va nécessiter des acteurs industriels qui ont une vision à long terme." Selon lui, cela va être "difficile", parce que General Electric a "un objectif de profitabilité à court terme, donc réduire les coûts."

Il plaide pour que l'on "change de paradigme" et martèle que "la puissance publique est indispensable". Le délégué CFE-CGC ajoute que le rachat de la branche nucléaire de General Electric par EDF va permettre "des embauches, des investissements potentiels, une lumière au bout du tunnel pour reconstruire ce que General Electric a détruit depuis sept ans."