Nuit debout : malgré l'exaspération, le mouvement reste soutenu
Les nuits de violences place de la République à Paris ces derniers jours engendrent moult dégradations et les riverains sont de plus en plus exaspérés.
Devant sa vitrine ce lundi 2 mai, un commerçant d'une rue proche de la place de la République à Paris découvre de nouvelles dégradations. De mauvaises surprises qui durent maintenant depuis un mois. Michel Pécou explique : "Le quotidien pour nous, c'est des bruits de sirènes toute la nuit, la peur de retrouver son magasin dans un état pas possible chaque matin, des problèmes de chiffres d'affaires puisque le quartier est déserté par les non-résidents".
Agacés mais favorables à Nuit debout
À chaque croisement de rues, des vitrines caillassées, souvent des banques. Les commerçants subissent aussi les désagréments liés à la surfréquentation de la place. Un dilemme pour ce café qui, grâce à Nuit debout, a plus de clientèle, mais doit souvent nettoyer le parvis. "Nous avons la vue, l'odeur et la moitié des clients qui désertent la terrasse", confie une serveuse du café Temple. Des tracas qui agacent également des riverains désabusés de l'association "République en colère". Ils demandent à la mairie de Paris d'agir. Malgré ces incidents, riverains et commerçants s'entendent néanmoins sur un point : ne pas interdire Nuit debout.
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