"'Nuit debout' ou 'Assis sur la cuvette de chiottes', c'est pareil !", estime Gérard Depardieu

Gérard Depardieu n'aime pas le mouvement citoyen Nuit debout. "'Nuit Debout' ou 'Assis sur la cuvette des chiottes', c'est pareil !", a lancé l'acteur dimanche 15 mai, dans un entretien à Nice Matin. "Nuit debout, c'est anecdotique. T'as des cons qui vont comparer à Mai 68, mais qu'est-ce que ça change? Tout cela va se terminer avec la blonde! (Marine Le Pen, présidente du Front national)", a ajouté l'acteur français.

"Il y a tellement de merde en France que c'est très difficile d'y faire sa place, puisque l'on vous prend tout. On prend tout, y compris aux plus pauvres, surtout aux plus pauvres. Raison pour laquelle tout le monde va se retrouver avec une Le Pen au cul", estime l'acteur. "Je n'ai jamais voté de ma vie. J'ai été à un meeting avec Sarko parce que je n'aimais pas la curée qu'il y avait autour de lui. C'était l'hallali", confie l'acteur.

"Cannes, une hystérie collective"

Depardieu a donné cet interview à l'occasion de la présentation à la Quinzaine des Réalisateurs de son dernier film, "Tour de France". Dans ce film, réalisé par Rachid Djaïdani, Gérard Depardieu interprète un homme qui a perdu sa femme et dont le fils s'est converti à l'islam.

Très en verve, il en a profité pour critiquer à nouveau le Festival de Cannes, le qualifiant d'"hystérie collective complètement infertile (...) Aujourd'hui, le fric prend toute sa place, on est loin du cinéma. Cannes ne mérite pas ça". "Il y a de beaux films, mais avant de les voir, il y a tant de merde à passer... Rocco Siffredi monte les marches, deux-trois nanas avec des robes à la con et l'on ne parle que de ça. Les images abreuvent toutes les télés (...) C'est complètement porno. Monter les marches, non merci !", ajoute-t-il.