Cet article date de plus de cinq ans.

PMA : le projet de loi reporté à l’été prochain à l'Assemblée nationale

Selon les informations recueillies par franceinfo jeudi, le projet de loi sur l'ouverture de la procréation médicalement assistée aux femmes homosexuelles et célibataires sera en discussions à l’Assemblée nationale l’été prochain, et non en janvier 2019 comme annoncée par Benjamin Griveaux.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
27 janvier 2013. Dans la foule de manifestants pour le mariage homosexuel, une jeune femme porte une pancarte où il est écrit "La PMA pour toutes les femmes". (XAVIER DE TORRES / MAXPPP)

Le projet de loi sur l'ouverture de la procréation médicalement assistée (PMA) aux femmes homosexuelles et célibataires sera en discussions à l’Assemblée nationale l’été prochain, et non en janvier 2019 comme annoncée par Benjamin Griveaux, le porte-parole du gouvernement, selon les informations recueillies par franceinfo, confirmant une information de Libération. Il sera déposé au premier trimestre. Il s'agit d'un nouveau recul pour Emmanuel Macron, qui avait fait de la PMA pour toutes l'un de ses engagements lors de la campagne présidentielle.

Interrogée sur le sujet ce jeudi matin sur franceinfo, la secrétaire d'État à l'Égalité entre les femmes et les hommes, Marlène Schiappa, a déclaré que le texte serait "d'abord être envoyé au Conseil d'État fin 2018, début 2019."

L’idée c’est effectivement de pouvoir ouvrir la PMA à toutes les femmes dès que possible.

Marlène Schiappa

à franceinfo

Marlène Schiappa a également indiqué que la procréation médicalement assistée (PMA) serait "remboursée" par la Sécurité sociale pour toutes les femmes. "Elle sera remboursée bien évidemment", a-t-elle ainsi assuré.

Actuellement, la PMA est réservée aux couples hétérosexuels infertiles ou qui risquent de transmettre une maladie à l'enfant. Emmanuel Macron s'est engagé, lors de la campagne présidentielle, à son extension aux couples de femmes et aux femmes seules.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.