Prise d’otages sur un vol Paris-Alger en 1994 : "j’ai été blessé comme sept de mes camarades", témoigne Philippe Bardelli, ancien membre du GIGN
En pleines fêtes de fin d’année, Philippe Bardelli, ancien membre du GIGN, a dû quitter sa famille pour participer à l’opération du GIGN concernant la prise d’otages du vol Alger-Paris, le 26 décembre 1994. "J’ai été blessé comme sept de mes camarades sur les huit gendarmes du GIGN (...). L’un des membres annonce le jet d’une grenade de la part des terroristes, on descend pour éviter l’explosion, au moment où je remonte (...) je suis pris à partie, on a un terroriste à cinq mètres qui me tire dessus, et je suis blessé à la main. Je ne sais pas que c’est sur mon arme, je le découvrirai plus tard, puisqu’on me l’a arrachée des mains", raconte l’invité.
"Ça tire beaucoup"
Après avoir rapidement vu un médecin, l’homme repart en direction de l’avion avec sa deuxième arme. Une fois à l’intérieur de l’avion, "ça tire, ça tire beaucoup du côté des terroristes et on riposte pendant près de 20 minutes", détaille Philippe Bardelli.
Retrouvez l'intégralité de l'interview dans la vidéo ci-dessus
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