Prisons : la colère des gardiens se durcit
Le mouvement de grogne des gardiens de prison se poursuit ce lundi 22 janvier. L’accord proposé par la ministre de la Justice a été rejeté alors qu'une nouvelle agression a eu lieu dimanche dans une prison.
Le sentiment qui prime ce lundi matin chez les gardiens de prison, c'est la colère. Ils sont plusieurs dizaines à bloquer l'accès à la prison de Fleury-Mérogis (Essonne), d'où s'exprime en direct Dorothée Lachaud, la journaliste de France 2. À six heures, ils ont refusé de prendre les clefs de la maison d'arrêt, ils ont dressé des barrières avec des palettes en bois et des pneus qu'ils ont fait brûler.
"Des coups, des insultes et des attentats"
Ils dénoncent leurs conditions de travail et la multiplication des agressions de gardiens de prison par des détenus, la dernière s'étant produite dimanche soir à Longuenesse (Pas-de-Calais). Les surveillants réclament de meilleurs salaires et primes de nuit et une meilleure protection au quotidien. "Mes collègues prennent des insultes, des coups et en ce moment c'est carrément des attentats qu'ils prennent sur leur personne. C'est ça aujourd'hui la pénitentiaire. Leurs familles sont inquiètes", s'insurge Thibault Capelle, délégué syndical FO. Les syndicats devraient être reçus cet après-midi par la ministre Nicole Belloubet.
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