: Vidéo Opération "prison morte" : les surveillants dénoncent leurs conditions de travail, avant une nouvelle journée de mobilisation
Les gardiens de prison ont laissé éclater leur colère ce lundi 15 janvier, un peu partout en France. Ils réclament plus de sécurité.
C'est ici que le mouvement a commencé. À Vendin-le-Vieil (Pas-de-Calais), trois gardiens de prison ont été agressés par un détenu le 11 janvier. A l'appel de trois syndicalts, le personnel a bloqué l'établissement pénitentiaire, lundi 15 janvier. Parmi eux, un surveillant blessé au cou par un détenu il y a un an raconte l'altercation. "Il s'est rebellé, il m'a assommé à coups de poing, à coups de pied, et m'a étranglé avec des lacets. Mon but c'est de venir travailler, mais d'en ressortir vivant", témoigne-t-il au micro de France 2.
Les deux tiers des 188 prisons françaises ont rejoint le mouvement, lundi. Les surveillants pénitentiaires dénoncent les conditions de travail, mais confient aussi leurs craintes face aux détenus les plus radicalisés. "Quand on les gère, on doit tout observer", explique un surveillant. Faute de personnels, le rythme est intenable pour certains "On ne voit plus nos familles, on vient le week-end, on est venu pendant les fêtes", explique un surveillant de la maison d'arrêt de Strasbourg (Bas-Rhin). Les syndicats ont appelé à reconduire mardi le mouvement de grogne.
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