Surveillants de prison : la mobilisation continue
Jeudi 7 mars, les gardiens de la prison de Condé-sur-Sarthe dans l'Orne bloquent toujours l'accès à leur établissement après l'agression de deux surveillants.
"Belloubet démission, Belloubet démission", scandent les surveillants pénitentiaires massés derrière un feu sauvage pour empêcher l'intervention de la police, à Condé-sur-Sarthe (Orne). Les policiers menacent d'évacuer, les gardiens de la prison répliquent. Ils forment une chaîne humaine géante pour bloquer le passage des forces de l'ordre. L'hymne national est chanté à plein poumon.
Mobilisation nationale
Le directeur de la prison tente alors de négocier, expliquant qu'il a fait remonter leurs revendications. Pour seule réponse, les noms des deux surveillants agressés sont criés. Seul un camion avec de la nourriture pour les prisonniers a pu rentrer dans l'établissement, par une autre porte. "Forcément, on va continuer jusqu'à ce que l'on ait quelque chose. On est ignorés", témoigne Samuel Hennuyer, surveillant à la prison. C'est le deuxième jour de mobilisation de la part des surveillants pénitentiaires dans toute la France.
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