Radars : le gouvernement ne reviendra pas en arrière
Ils ne décolèrent pas. Furieux, depuis la semaine dernière, ne pas avoir été consultés, une centaine de députés UMP sont allés dire leurs quatre vérités au ministre de l'Intérieur. En pure perte.
Claude Guéant est resté de marbre. Pas question de revenir sur les décisions prises lors du comité interministériel : suppression des panneaux qui annoncent les radars sur les routes, interdiction des avertisseurs de radars.
_ “Il ne s'agit pas d'embêter les gens” avec ces mesures mais de lutter contre l'insécurité routière, a martelé Guéant. Sans convaincre...
“Nous n'en resterons pas là”, a lancé un des députés UMP, Alfred Trassy-Paillogues. Un autre, Bernard Depierre, a tranché d'un “le racket, ça suffit !” définitif. Et Jean Auclair de pronostiquer : “Vos mesures, c'est une catastrophe électorale. Avec ça, on a perdu les élections !”
Cette réunion se déroulait sur fond de manifestations, organisées dans plusieurs villes de France.
Quant aux fabricants d'avertisseurs de radars, ils appellent désormais à "bloquer les routes" le 2 juin prochain. Leur argumentaire est simple : les “avertisseurs
de radars sont des outils qui permettent de réduire les accidents en évitant
les somnolences au volant via leur sonnerie permanente; de rappeler les
limitations de vitesse”. Dont acte.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.