Attaque à Lyon d'un prêtre orthodoxe : "Le secteur est entièrement quadrillé" et "tout le monde est à sa recherche", selon le syndicat Unité SGP Police
Ludovic Cassier, représentant départemental du syndicat Unité SGP Police, décrit le dispositif policier en place pour retrouver le suspect de deux coups de feu sur un prêtre orthodoxe.
"Un individu qu'on commence à décrire de type méditerranéen qui fait 1m90 environ. Il était habillé d'une longue gabardine noire avec un bonnet noir. Il semblait dissimuler sous sa gabardine un fusil à pompe à canon scié. Il a fait usage de son arme en direction du prêtre orthodoxe de l'église et il a pris la fuite", a détaillé samedi 31 octobre sur franceinfo Ludovic Cassier, représentant départemental du syndicat Unité SGP Police. Des propos qui font suite à l'attaque à Lyon, dans le 7e arrondissement, d'un prêtre orthodoxe qui était en train de fermer son église. La victime est grièvement blessée.
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"Le prêtre a été pris en charge par le Samu lyonnais avec un pronostic vital réservé", ajoute Ludovic Cassier. "Le secteur est entièrement quadrillé aussi bien par les services de renseignement que par les unités départementales type BAC (Brigade anti-criminalité), les collègues des commissariats, la CDI (Compagnie départementale d'intervention). Tout le monde est à sa recherche."
Le dispositif est conséquent
Ludovic Cassierà franceinfo
Depuis l'attaque de Nice il y a deux jours, "on a senti de la tension, de l'inquiétude surtout. On a reçu des instructions du directeur général de la police nationale demandant la plus grande vigilance sur les lieux de culte. La preuve. Si le lien est fait, les instructions n'étaient pas données pour rien. On ne peut pas s'empêcher de faire des liens avec l'actualité. Que ce soit Nice ou les différends diplomatiques avec la Turquie. Des propos ont été tenus par certains dirigeants étrangers qui visent la France et la communauté chrétienne en particulier, donc on se pose la question."
"Les lieux de culte ont toujours été l'objet d'une attention particulière. Maintenant qu'on a rehaussé le niveau attentat, ça fait partie d'un dispositif plus particulier", précise Ludovic Cassier avant de conclure : "Il faut beaucoup plus de policiers. Les moyens techniques c'est bien mais ça ne remplace pas les moyens humains et la présence policière."
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