Hijab de Decathlon : "Si une jeune femme porte un voile, c'est sa liberté", estime Taché (LREM)
Aurélien Taché, député LREM du Val d'Oise, invité des "4 Vérités" de France 2, jeudi 28 février, revient sur la polémique liée à la commercialisation d'un hijab de course par Decathlon, ainsi que sur les élections européennes de mai.
Une polémique a éclaté en France sur la question du hijab à la suite de la volonté de commercialisation de ce vêtement par la marque Decathlon, qui a finalement décidé de le retirer de la vente. Le parti présidentiel va se réunir le 20 mars prochain pour définir une ligne claire sur la laïcité. "La laïcité implique de ne faire aucun jugement de valeur", précise Aurélien Taché, député La République en marche dans les "4 Vérités", jeudi 28 février.
"L'État n'a pas de religion, ne finance pas les prêtres et ne fait aucun choix religieux", ajoute l'élu du Val-d’Oise en précisant : "Les citoyens français sont libres de croire ou ne pas croire. Je trouve qu'il y a en France autour de la question de l'islam et du voile une forme d'hystérisation". "Quand on parle de ce hijab, qu'est-ce qui interdit aujourd'hui à une jeune femme qui serait musulmane de porter un voile si elle prend ce choix elle-même, c'est sa liberté, c'est la liberté de conscience", tonne Aurélien Taché.
Agnès Buzyn tète de liste ?
Pour les élections européennes, La République en marche est créditée de 22% d'intentions de vote, à égalité avec le Rassemblement national, selon un sondage Harris Interactive-Agence Epoka publié mercredi. La liste du parti majoritairene dispose pas de tête de liste. "Si Agnès Buzyn décidait de vouloir emmener la liste LREM aux élections européennes, je trouverais que ce serait une excellente nouvelle", indique Aurélien Taché.
Les Pays-Bas détiennent désormais 14% du capital d'Air France-KLM, quasiment autant que la France. "Je ne crois pas qu’il faille s’inquiéter. En revanche, cela pose un certain nombre de questions sur ces grands sujets de politique industrielle et économique. Au plan européen, comment peuvent-ils être traités au mieux ? Est-ce que l'on ne doit pas réfléchir à des règles de fonctionnement un peu différentes ?", conclut le député, qui évoque notamment la décision de la Commission européenne sur la fusion Alstom-Siemens.
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