Mémoire d'écran : les cimetières, de la tradition à la personnalisation
Les cimetières évoluent en France. De lieux ordonnés, ils se sont peu à peu végétalisés et même modernisés.
Le culte des morts est une tradition immuable, célébrée dans nos cimetières. Lors de l'après-guerre, ils se ressemblent encore tous : des tombes plus ou moins fleuries, qui se suivent de manière ordonnée. Plus qu'un simple lieu de souvenir, le cimetière est aussi un lieu de rencontre et de promenade pour les vivants jusque dans les années 1970. C'est notamment le cas du Père-Lachaise, situé à Paris. Le cimetière, on y flâne aussi pour ses curiosités, notamment pour ses tombes. Mais dès la fin des années 1970, on commence à manquer de place, malgré l'existence de 50 000 cimetières en France. Seule alternative : la crémation, alors peu pratiquée en France.
Sortir des schémas traditionnels
Peu à peu, l'idée conquiert pourtant de nouveaux adeptes. Les columbariums fleurissent et l'art funéraire se débride. On trouve des tombes plus colorées, ainsi que des épitaphes plus personnelles. Peu à peu, nos cimetières changent de physionomie, comme c'est le cas à Pluneret dans le Morbihan. Dans ce site funéraire privé, unique en France, on trouve les cendres d'un mort sous chaque arbre. Personnaliser son lieu d'inhumation, son caveau, ses obsèques, aujourd'hui, de plus en plus de Français souhaitent sortir des schémas traditionnels.
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