Religion : au 1er janvier, la France n’accueillera plus d’imams "détachés"
C’était l’une des grandes promesses d’Emmanuel Macron contre le séparatisme, qu'il avait annoncé en 2020 lors d’un discours aux Mureaux (Yvelines). Dans une lettre envoyée aux pays concernés, Gérald Darmanin annonce que la France n’acceptera plus d’imams détachés à partir du 1e janvier. Ceux déjà présents sur le territoire devront changer de statut après le 1e avril.
Accusés de relayer un islam radical
Envoyés par le Maroc, la Turquie ou l’Algérie, ces imams, employés par ces États, sont accusés pour certains d’être le relais d’un islam radical. Une décision bienvenue, mais jugée insuffisante pour Tareq Oubrou, le grand imam de Bordeaux (Gironde). "Il faut s’occuper des imams qui sont déjà en place, de leur formation, préparer tout un programme pédagogique adapté, pour qu’ils soient en phase avec les enjeux et les défis de notre société", commente-t-il. D’après les estimations, quelque 300 imams détachés sont présents sur le territoire.
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