Attentat de Conflans-Sainte-Honorine : les gardes à vue se poursuivent
Les enquêteurs cherchent à savoir ce qu'il s'est passé juste avant l'attaque contre Samuel Paty à Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines). Les gardes à vue se poursuivent mardi 20 octobre.
Depuis vendredi 16 octobre et l'assassinat du professeur d'histoire Samuel Paty à Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines), l'enquête se poursuit. Mardi 20 octobre, une quinzaine de personnes sont toujours en garde à vue. "Au cœur de l'enquête, il y a notamment cette question centrale : comment le terroriste, qui était domicilié à 100 km du collège de Conflans-Sainte-Honorine, a-t-il identifié sa victime ?", rapporte la journaliste Anne-Claire Poignard en direct devant le siège de la DGSI, à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine), mardi 20 octobre. Le terroriste a lui-même contacté par téléphone un parent d'élève, qui avait initié la polémique sur Internet sur le cours de Samuel Paty et avait publiquement livré son nom. Ce parent d'élève fait partie des personnes en garde à vue. "On ne sait pas pour l'heure s'il a répondu à l'appel du jeune Tchétchène", poursuit la journaliste.
Le terroriste a proposé de l'argent à des collégiens
"Dans l'heure qui a précédé l'attaque, le terroriste rôdait autour du collège de Conflans-Sainte-Honorine, c'est là qu'il a proposé de l'argent à plusieurs collégiens. On parle de 300 euros en liquide ; de l'argent contre des informations pour identifier Samuel Paty", ajoute Anne-Claire Poignard. Cinq collégiens sont actuellement entendus par les enquêteurs.
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