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Renault-Sandouville temporairement bloquée par les grévistes

Les accès de l'usine ont été bloqués par des salariés, qui continuent de protester contre les suppressions de poste, quelques jours après la visite de Nicolas Sarkozy.
Article rédigé par franceinfo
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REUTERS/Philippe Wojazer)

Le climat n'est pas encore apaisé à l'usine Renault
de Sandouville (Seine-Maritime), dont les accès ont été bloqués toute la matinée par des salariés de la CGT.
_ Ils protestent à la fois contre les suppressions de poste annoncées, et les conditions de départ proposées.

"Aujourd'hui rien n'est fait pour les 1.000 salariés concernés par le plan
de départ. On veut un plan clair et précis", a indiqué Josiane Kharo,
déléguée CGT du comité d'entreprise de Sandouville.

Environ 400 personnes se sont rassemblées pour ce blocage, qui se voulait une protestation au plan dévoilé en juillet par Renault : 4.000 départs "volontaires" en France, dont 1.000 sur 3.700 à l'usine de Sandouville, touchée par les mauvais résultats de la nouvelle Laguna.

Le blocage a été levé en fin de matinée.

La semaine dernière, Nicolas Sarkozy avait visité les lieux, et rencontré les syndicats sans dialoguer avec les grévistes.
_ De son côté, le secrétaire d'Etat à l'Emploi Laurent Wauquiez avait
annoncé que le contrat de transition professionnelle (CTP), dispositif de
reclassement devant être expérimenté à Renault-Sandouville.

Matteu Maestracci avec agences

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