Agriculture : les bons et mauvais élèves de la loi alimentation
Emmanuel Macron a donné un entretien à six groupes de presse régionale à la veille du salon de l'agriculture, samedi 22 février. Le président donne le ton en indiquant qu'il ne "tolérera aucune violence à l'encontre des agriculteurs", tout en désignant les mauvais élèves de la grande distribution. Autrement dit, ceux qui n'ont pas respecté les nouvelles règles de la loi alimentation.
Des agriculteurs aux petits soins avec leurs bêtes. Tout doit être prêt avant l'ouverture du Salon de l'agriculture samedi 22 février. L'occasion pour Emmanuel Macron de dresser un premier bilan de la loi Égalim, dans une interview accordée à la presse quotidienne régionale. Son but : interdire les ventes à perte pour mieux rémunérer les agriculteurs. "La loi commence à produire les effets. Cela suppose aussi que tous les acteurs de la chaîne soient responsables", explique-t-il. Le chef de l'État n'hésite pas à pointer du doigt les mauvais élèves comme le groupe Leclerc.
Des négociations jusqu'au 1er mars
En 2019, l'enseigne a écopé d'une amende record : 117,3 millions d'euros pour pratique commerciale abusive. Plus récemment, d'autres distributeurs ont été sanctionnés, pour ne pas avoir respecté les délais de négociation avec leurs distributeurs. Du côté des bons élèves se trouve Liddle, qui a signé des accords avec la filière laitière pour mieux rémunérer les éleveurs. Mais pour un représentant de la filière Aubrac, le compte n'y est toujours pas. Les négociations avec les industriels et la grande distribution doivent se terminer le 1er mars, date de la fin du Salon de l'agriculture.
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