Salon de l’agriculture : un dialogue en plein cœur du chaos
Emmanuel Macron s’est confronté aux exploitants agricoles durant le Salon de l’agriculture, samedi 24 février. La rémunération des agriculteurs a été au cœur des échanges. "Je ne peux même pas payer la cantine de ma fille", a déclaré l’un d’eux. "Je ne me sors pas un revenu faible de mon exploitation, je me sors zéro euro", a confié un autre agriculteur. Comme lui, ils ont été nombreux à manifester leur colère. "[Il y aura] un prix plancher, en dessous duquel le transformateur ne peut pas l’acheter, et en dessous duquel, après derrière, le distributeur ne peut pas vendre", a répondu Emmanuel Macron.
Trésorerie et simplification administrative
Face au président, un éleveur a évoqué la question des suicides. "Il y a un agriculteur qui suicide tous les deux jours en France. (…) Au moins d’août, j’ai failli passer à l’acte", a-t-il déclaré, enjoignant le président à "agir très vite" sur le sujet de la trésorerie. Emmanuel Macron a promis "un plan d’urgence trésorerie", avec "un système au cas par cas". Au-delà des revenus, les agriculteurs exigent une simplification administrative. "On va continuer à fond la caisse sur la simplification, j’en prends l’engagement solennel", a répondu le président, qui s’est engagé à "supprimer des contrôles". L’échange aura duré deux heures.
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