Rafle d’Izieu : le devoir de mémoire se poursuit 80 ans après
Le nom des enfants déportés est inscrit sur une stèle. Samuel, Roger et Diane ont vécu dans une maison d’Izieu (Ain) pendant la Seconde Guerre mondiale, mais l’ont quittée avant la rafle. Ils sont les derniers à pouvoir témoigner. En avril 1944, 44 enfants ont été raflés sur ordre de Klaus Barbie. Désormais, des photos, des lettres et des moments de vie avant leur déportation pour Auschwitz sont exposés dans la maison.
36 000 visiteurs par an
"Nous avons des noms, des visages, mais surtout pour nos jeunes publics et la distance se faisant par rapport aux années, c’est important de ne pas perdre de vue que c’est autant d’humanité qui est montrée", explique une conférencière. Les jeunes français et européens sont invités à réfléchir aux origines de la barbarie : les stéréotypes, le racisme ou l’antisémitisme. "Je pense que cette histoire est très importante parce que ça ne doit jamais se reproduire", estime une jeune fille. La maison d’Izieu accueille près de 36 000 visiteurs par an dont la moitié de scolaires.
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