Des élus réclament des autoroutes limitées à 90 km/h

Réduire drastiquement la limitation de vitesse de certaines portions d'autoroutes. C'est le souhait de certains élus, rapporte Le Parisien, dimanche 2 août. Le maire de Valence (Drôme), Nicolas Daragon (Les Républicains), a saisi la ministre de l'Ecologie car il veut faire baisser la vitesse 110 à 90 km/h sur le segment de l'autoroute A7 qui traverse son agglomération. Le cabinet de la ministre a indiqué que cette dernière donnera un avis favorable à sa demande.

"Préserver la santé des populations"

Outre sa requête auprès de Ségolène Royal, l'élu a envoyé "un courrier à douze maires de communes dans le même cas pour leur demander d'appuyer sa demande (Tours, Lyon, Reims, Toulon, Cagnes-sur-Mer, Saint-Laurent-du-Var, Mantes-la-Ville, Nemours, Villejuif, Montreuil-sous-Bois, Strasbourg et Angers)", précise Le Parisien. Pour Nicolas Daragon, "il est urgent d'engager des mesures significatives pour préserver la santé des populations touchées par ces portions urbaines d'autoroutes".

De son côté, le maire UDI de Chamonix (Haute-Savoie) veut que la portion qui se trouve au pied du Mont Blanc soit limitée à 80 km/h contre 90 km/h actuellement. Objectif : rendre l'air plus respirable. "L'A 40 est déjà limitée à 110 km/h entre le 1er décembre et le 1er avril et l'on estime que diminuer toute l'année la vitesse à l'entrée de la vallée de 90 à 80 km/h permettrait de réduire de 5 à 10 % les émissions d'oxyde d'azote à la sortie des pots d'échappement", a-t-il précisé auprès du quotidien. 

La vitesse maximale autorisée sur le boulevard périphérique à Paris est passée de 80 à 70 km/h, le 10 janvier 2014. Une mesure qui a fonctionné, ont indiqué l'année suivante la mairie de Paris et la préfecture de police.