Seine-Maritime : l'art du nœud marin à l'honneur au musée des Pêcheries de Fécamp

Depuis que les hommes naviguent, il existe des nœuds de marins. Pour s'amarrer, hisser les voiles ou encore relever les chaluts, il en existe des centaines. Pas la peine toutefois d'en connaître toute une flopée pour être un bon marin. "Dans la marine, cinq nœuds, c'est déjà pas mal", commente Luc Prouver, confectionneur de nœuds à Fécamp (Seine-Maritime). "L'essentiel, c'est de savoir très bien les faire, d'une main, dans le noir, voire dans le dos, parce que l'autre main sert à se tenir au bateau", dit-il.

Des nœuds utiles et des nœuds fantaisistes

Pour en voir encore plus, direction le musée des Pêcheries, à Fécamp, ou se réunit l'internationale des danseurs de nœuds. Ils sont venus de toute la France et de l'Europe du Nord, pour montrer et échanger leur savoir-faire. S'il y a des nœuds utiles, il en existe aussi d'ornement, plus fantaisistes. Maurice Mc Partlan, confectionneur de nœuds, est Britannique. Il a commencé à emmêler les ficelles à l'âge de 7 ans, et ne s'est jamais arrêté.