Sélection en master : de nombreux étudiants sur le carreau
Depuis cette année, les universités ont le droit de sélectionner leurs élèves en master et de nombreux étudiants se retrouvent sur le carreau.
Le processus d’accès à une première année de master a changer et est désormais plus sélectif. La filière psychologie n’est pour l’instant pas pas concernée par cette réforme mais certaines universités ont déjà commencé à sélectionner. Conséquence: celles qui n’ont pas mis en place de sélection ont été submergées par les candidatures. C’est le cas de l’université Toulouse-Jean Jaurès qui a du refuser 300 étudiants en master.
"C’est une manière de nous jeter à la poubelle”
Ninon est licenciée en psychologie, sa filière est particulièrement touchée. Pour avoir une chance d’accéder à une formation elle a postulé à un maximum de master.
“J’ai postulé dans 10 masters partout en France : Toulouse, Bordeaux, Nîmes, Montpellier, Grenoble et Nancy pour avoir vraiment une chance d’obtenir un master”, explique-t-elle, pourtant aujourd’hui elle se retrouve sans formation.
Pourtant, depuis fin 2016 le “droit à la poursuite d’étude” pour les étudiants est inscrit dans la loi. Pour Ninon, les solutions qu’on lui donne ne sont pas convenables.
“Avec ce recours, ils vont me faire trois propositions de master 1, les plus proches de mon projet professionnel dans la filière sciences humaines et sociales donc pas forcément en psychologie (...) Ce qui ne me convient pas du tout.”
Aujourd’hui, ils sont plus de 1000 étudiants victimes de ce système à avoir saisi le rectorat.
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