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Sodimatex : un premier accord conclu dans la nuit

Les salariés du site de Crépy en Valois ont finalement réussi à s’entendre sur un calendrier de négociations avec la direction de Sodimatex dans la nuit de vendredi à samedi. Première séance de travail mercredi prochain. En attendant, ils restent sur place, mais s’engagent à désamorcer la citerne de gaz qu’ils menaçaient de faire exploser.
Article rédigé par franceinfo
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Ils ont quitté la table des négociations à plusieurs reprises hier soir, mais finalement les salariés de Sodimatex se sont entendus avec la direction sur un accord de méthode. Concrètement, ils ont établi un calendrier de négociation. Dès mercredi, ils se réuniront à la sous-préfecture de Senlis dans l’Oise pour une première séance de travail.

L'enjeu de fond: les conditions de départ des 92 salariés du site, dont la fermeture est programmée depuis un an. Les salariés réclament notamment une prime extra-légale de licenciement de
21.000 euros, semblable à ce qu'avaient touché leurs collègues d'une autre usine Sodimatex fermée en 2006.

Quelques engagements ont été pris dans la nuit, sur les indemnités de départ et sur le reclassement des salariés. Mais rien n’a été chiffré pour le moment.

Ce premier accord a cependant le mérite d’éloigner la menace d’une explosion. Les salariés se sont en effet engagés à désamorcer la citerne de gaz installée devant leur usine.

Le préfet de l’Oise, Nicolas Desforges, qui a présidé la nuit dernière la réunion entre salariés et direction du groupe Trèves, s’est donc félicité que "le processus de conciliation redémarre et
les menaces contre l'entreprise cessent".

Les salariés, qui ont passé pour certains une deuxième nuit dans l’usine, doivent se réunir dans la journée pour décider des suites du mouvement. Ils devaient ensuite passer le week-end de Pâques en famille.

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