Un hommage aux victimes de Merah, au-delà de Toulouse

Moins de deux mois après les tueries de Paris, plusieurs cérémonies ont été organisées à Toulouse afin de marquer le souvenir des sept victimes de Mohamed Merah il y a trois ans. Le climat des commémorations a été alourdi par les récents attentats de Paris, de Copenhague ou encore de Tunis.

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Dans toutes ses cérémonies depuis trois ans, le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) n’oublie jamais de citer toutes les victimes du tueur au scooter ; trois militaires, puis le 19 mars 2012, trois enfants et un père de famille à l’école juive Ohr Torah, appelée à l’époque Ozar Hatorah. Les attentats récents de Paris ne font que réveiller les mauvais souvenirs. Pierre Lasry, le président de l’association des parents d’élèves de l'école ciblée à Toulouse évoque un souvenir des attentats de 2012 "très dur, très traumatisant encore ".

"On s’en est aperçu en janvier quand les évènements de Charlie Hebdo et de l’Hyper Cacher ont eu lieu. On s’est aperçu qu’on n’était vraiment pas du tout cicatrisés. Mais on ne le savait pas."

Pierre Lasry ajoute qu’il ne pensait pas que des attentats se reproduiraient en France, en Europe et au-delà.

"Dans cette école d’Ohr Torah, on a été finalement une étape pour une sorte d’escalade du terrorisme."

Une charte de la laïcité a été proposée à la signature pour réaffirmer que la République unit tous ses citoyens