Vers un nouveau jeudi noir le 19 mars
Les confédérations syndicales avaient arrêté lundi le principe de cette deuxième journée interprofessionnelle du 19 mars, afin de peser sur le "sommet social" qui se tient à l’Elysée mercredi prochain, le 18 février. Après une première journée de grève générale le 29 janvier, les organisations syndicales remettent donc le couvert le 19 mars pour tenter d’infléchir la politique gouvernementale sur le pouvoir d’achat et le chômage.
Dans l’Education, les sept fédérations ont décidé de se joindre au mouvement, car "elles considèrent que les réponses apportées lors de l’intervention du président de la République restent loin des attentes et des exigences portées par la mobilisation du 29 janvier".
Malgré "la puissance de la grève", le président a "maintenu intégralement les suppressions de postes et les orientations contestées de sa politique, et a caricaturé à la fois les revendications et la réalité", poursuit le communiqué des fédérations de personnels de l’Education nationale.
Enseignants-chercheurs en première ligne
Le 19 mars, les enseignants seront donc de nouveau dans la rue. Avec, en bonne place, les enseignants-chercheurs. Car, loin de se calmer, la fronde du monde universitaire se durcit : ce matin, la Conférence des présidents d’universités (CPU) appelle dans un communiqué solennel au "rétablissement des postes supprimés", ou encore à une "augmentation pluriannuelle du nombre des emplois".
La CPU lance un message au président Sarkozy, pour lui demander une "meilleure prise en considération (des) résultats de la recherche (et de la) compétence de ceux qui la font", afin de permettre à la concertation sur le décret des enseignants-chercheurs (lire notre article)de se tenir "dans un climat de confiance".
Gilles Halais avec agences
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