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Vidéo 13h15. Affaire Omar Raddad : d'autres noms seront-ils bientôt révélés ?

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13h15 le samedi. Affaire Omar Raddad : d'autres noms seront-ils bientôt révélés ?
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Article rédigé par franceinfo
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Des traces ADN encore illisibles il y a peu sont désormais exploitables. L'espoir renaît dans le camp de la défense d'Omar Raddad, qui réclame un nouveau procès pour celui qui a été condamné à dix-huit ans de prison pour le meurtre, en 1991, de Ghislaine Marchal. Extrait de "13h15 le samedi" du 7 novembre.

Roger-Marc Moreau est un détective privé qui cherche des preuves depuis plus de vingt ans pour prouver l'innocence d'Omar Raddad, le jardinier condamné à dix-huit ans de réclusion criminelle pour le meurtre, en 1991, de sa patronne Ghislaine Marchal dans sa villa sur les hauteurs de Mougins (Alpes-Maritimes). Pour lui, les traces génétiques sur la scène du crime, et notamment dans les phrases écrites en lettres de sang, livreront les clefs de cette énigme vieille de vingt-cinq ans…

"On va découvrir que figurent dans ces inscriptions des ADN masculins. On va dire dans un premier temps que cet ADN est celui d'Omar Raddad. Quand il va se soumettre aux expertises, on va savoir que ce n'est pas le sien. C'est donc vraisemblablement l'ADN du meurtrier, déduit-il. Aujourd'hui, nous nous battons pour que ces ADN découverts en trois endroits différents fassent l'objet d'une inscription au Fnaeg, le Fichier national automatisé des empreintes génétiques."

Le dernier espoir du jardinier

Les premières analyses sur ces traces génétiques, effectuées en 2011, n'avaient rien donné. A la demande de maître Sylvie Noachovitch, la nouvelle avocate d'Omar Raddad, de nouveaux prélèvements ont été réalisés. Il s'agit du dernier espoir pour celui qui a été libéré en 1998, mais reste coupable pour la société. Ces traces encore illisibles il y a peu sont désormais exploitables, a annoncé cette semaine le parquet de Nice. Ces ADN seront bientôt confrontés à ceux du fichier national et à celui de l'homme qui clame son innocence depuis près de vingt-cinq ans.

Cette comparaison va-t-elle révéler d'autres noms ? En attendant les résultats de cette expertise, l'avocate du jardinier réclame aujourd'hui un nouveau procès qui est pour elle indispensable : "Depuis cette condamnation, Omar Raddad ne vit plus. Il est dépressif et reconnu handicapé par sa dépression. Il ne peut pas travailler. Tant qu'il ne sera pas réhabilité, reconnu innocent, il ne pourra jamais sortir de sa dépression."

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