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Vidéo Pour tester les applications de rencontre, elle fait 40 dates en 40 jours

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Temps de lecture : 2min
1 date par jour pendant 40 jours d'affilée, c’est ce qu’a testé l’artiste Noemi Iglesias. Avec cette expérience, la jeune femme souhaite dénoncer l’hypercritérisation et l’hypersélectivité engendrées par la surconsommation d’applications de rencontre. Pour Brut, elle raconte son expérience.
VIDEO. Pour tester les applications de rencontre, elle fait 40 dates en 40 jours 1 date par jour pendant 40 jours d'affilée, c’est ce qu’a testé l’artiste Noemi Iglesias. Avec cette expérience, la jeune femme souhaite dénoncer l’hypercritérisation et l’hypersélectivité engendrées par la surconsommation d’applications de rencontre. Pour Brut, elle raconte son expérience.
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

1 date par jour pendant 40 jours d'affilée, c’est ce qu’a testé l’artiste Noemi Iglesias. Avec cette expérience, la jeune femme souhaite dénoncer l’hypercritérisation et l’hypersélectivité engendrées par la surconsommation d’applications de rencontre. Pour Brut, elle raconte son expérience.

Après avoir téléchargé l’application Tinder sur son téléphone, Noemi s’est créé un profil actif pendant 40 jours. Elle a ensuite programmé 40 rendez-vous avec 40 utilisateurs différents, et avait un protocole précis à suivre : elle devait supprimer chaque personne une fois le date fini. Pour Brut, la jeune femme raconte son expérience.

“Ce que j’ai le plus ressenti, c'était la solitude”

Au début, j’étais excitée à l’idée de faire cette expérience (...) Je like cette personne, celle-là peut-être pas… Ça a duré 2-3 jours, mais au bout de 3 jours, je me disais : 'À quoi ça sert ?' L'application te permet d’accumuler autant de profils que tu veux. Donc, j’ai commencé à liker tous les profils qui apparaissaient à l’écran.” En expérimentant un date par jour pendant 40 jours, l’artiste Noemi Iglesias tente de dévoiler les risques liés aux applications de rencontre. De nombreuses applis sont en effet conçues pour retenir l’attention en activant la molécule du plaisir et de l'addiction : la dopamine. “Quelque part, tu as le sentiment que ce n’est jamais assez, que tu peux avoir toujours mieux et tu continues de chercher. Tu continues de chercher dans cet étrange catalogue de produits prêts à l’emploi. Chaque “swipe” est comme une récompense, parce que tu accèdes à quelque chose de nouveau. Ça génère une forme d'addiction, c'est ce que les applications recherchent.” 

Avec cette expérience, Noemi Iglesias tient à dénoncer la surconsommation des applications de rencontre, l’hypercritérisation et l’hypersélectivité. Selon elle, cela peut parfois entraîner une frustration appelée “date fatigue”. “Ca m’a rapidement fatiguée, parce qu’avec un nouveau date tous les jours, je me répétais beaucoup. 'Comment ça va ?', 'D’où tu viens ?', 'Tu fais quoi dans la vie ?' des choses comme ça.” En 2021, 30 % des Français ont déjà expérimenté les applications de rencontre, c’est deux fois plus qu’il y a 10 ans. Près de 25 % des Français ayant trouvé un partenaire depuis la fin du premier confinement l’ont fait via une application de rencontre.

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