: Vidéo Rencontre avec Camille, bouquiniste sur les quais de Seine
Camille, 32 ans, n’est pas le cliché persistant du vieil homme bouquiniste. Elle fait partie des 36 % à 40 % de femmes à exercer ce métier dans ce cadre magnifique, les quais de Seine. “Le métier se rajeunit depuis quelques années. Enfin, on a un renouveau de gens jeunes qui viennent donc c'est chouette. Ce métier se transmet de génération en génération. Alors, tu l'apprends avec les bouquinistes, énormément avec les clients, aussi. Tu as tous les milieux, toutes les classes sociales, tu as des gens qui viennent de tous les pays, de toutes les générations, tu vois tout le monde ici, je trouve ça quand même très nourrissant.”, explique-t-elle.
Besoin d’indépendance et de liberté
D’un mois à l’autre, Camille peut se retirer des salaires complètement différents. Tout dépend de la fréquentation et de la période. D’ailleurs, l’hiver, elle n’ouvre que le week-end. “Il y a des jours où je ne vends pas de livre, et des jours où je ne vends que ça. Donc en gros, j’essaie de m’organiser pour vendre toujours quelque chose. Moi, je voulais écrire des romans. Donc ça, je le fais, et il me fallait un métier qui me permette d'écrire aussi, qui me laisse le temps, j'ai pas d'horaires imposés, fixes, etc. C'est que des personnes assez indépendantes, les bouquinistes, qui ont besoin de beaucoup de liberté.”, indique-t-elle.
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