Affaire Nicolas Hulot : le débat autour de la prescription de nouveau lancé
Plusieurs femmes ont accusé Nicolas Hulot d'agressions sexuelles, dans l'émission Envoyé spécial diffusée jeudi 25 novembre. Depuis, d'autres témoignages par écrit sont venus s'ajouter à ces accusations. Le garde des Sceaux avait précisé que la prescription des faits, source de débat, n'interdit pas au parquet de mener des investigations.
Maureen Dor, animatrice de télé, a décidé de sortir du silence après avoir entendu les accusations de d'autres femmes. Elle accuse aussi Nicolas Hulot de l'avoir agressé sexuellement. Elle avait 18 ans au moment des faits. "Il m'a sauté dessus et a tenté de m'embrasser", affirme-t-elle. Une ancienne salariée de TF1 décrit une agression sexuelle dans une voiture. Ces deux nouveaux témoignages s'ajoutent à ceux des quatre femmes, diffusés jeudi 25 novembre dans l'émission Envoyé spécial sur France 2.
La loi sur la prescription a évolué en 2018
Le Parquet de Paris a décidé d'ouvrir une enquête pour "viol et agressions sexuelles", vendredi 26 novembre, qui devra notamment déterminer si les faits sont prescrits. La prescription est souvent au cœur de ces dossiers. La loi a évolué en 2018. Pour viol sur adulte, la prescription est passée de 10 à 20 ans à compter des faits et pour les mineurs, elle a été rallongée de 20 à 30 ans à partir de la majorité de la victime.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.