Alpes-maritimes : la police des polices saisie pour un féminicide
Le décès d'une jeune femme dans la nuit du vendredi 30 au samedi 31 août à Cagnes-sur-Mer (Alpes-Maritimes) intrigue l’inspection générale de la police nationale (IGPN) saisie sur les conditions d’intervention des forces de l’ordre.
Un nom et un chiffre : Salomé est la 101e femme victime d'un féminicide en France. L’Inspection générale de la police nationale (IGPN) a été saisie par le directeur général de la police nationale. Le corps de la jeune femme, roué de coups,- a été retrouvé sous des détritus samedi 31 août à Cagnes-sur-Mer (Alpes-Maritimes).
Des conditions d'arrestations intrigantes
Que s'est-il passé dans cette bourgade de la Côte-d’Azur ? Salomé aurait-elle pu être sauvée si la police était intervenue plus tôt ? Un témoin de l'altercation entre un homme et une femme avait appelé la police. Selon lui, elle a tardé à intervenir malgré son appel. "Je suis rentré vers une heure du matin. Il a commencé à la frapper vers 1h30", se souvient le jeune homme soulignant que la police serait arrivée vers 3h34. "On était encore tous debout".
Des faits contredits par Laurent Martin de Frémont, secrétaire départemental SGP Police. Il assure que la police est intervenue dès qu'elle a été prévenue. L'IGPN devrait statuer sur ces conditions d'intervention. Le conjoint de Salomé est toujours en garde à vue. Il nie être à l'origine de son décès.
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