Le champion de tennis Alexander Zverev, favori de Roland-Garros, jugé pour violences conjugales à Berlin
Alexander Zverev, qui a fait chuter l'icône Rafael Nadal d'entrée à Roland-Garros, va être jugé en appel vendredi 31 mai pour violences conjugales à Berlin (Allemagne). Il est reproché au joueur d'avoir, en mai 2020 à Berlin, "maltraité physiquement une femme dans le cadre d'une dispute et d'avoir porté atteinte à sa santé", selon le tribunal. Alexander Zverev est accusé d'avoir "étouffé des deux mains sa partenaire de l'époque dans la cage d'escalier d'un immeuble berlinois".
Quatrième joueur mondial, l'Allemand de 27 ans conteste un jugement de première instance qui lui a infligé une amende de 450 000 euros en octobre 2023 pour "coups et blessures" contre une ancienne compagne. Huit dates d'audience sont prévues d'ici juillet.
Aucune comparution personnelle n'a été ordonnée pour Alexander Zverev, qui a dit en fin de semaine dernière vouloir se concentrer sur Roland-Garros. "J'ai confiance dans le système judiciaire allemand. Je crois en la vérité. Je sais ce que j'ai fait et ce que je n'ai pas fait. Il n'y a absolument aucune chance que je perde" le procès, avait ajouté le joueur allemand.
Une enquête distincte close par l'ATP
La procédure judiciaire ne cite pas le nom de la plaignante. Mais les avocats du joueur avaient indiqué en octobre qu'il s'agissait de son ancienne compagne Brenda Patea, qui a été invitée par la cour à témoigner au premier jour du procès en appel.
Par ailleurs, en janvier 2023, faute de preuves suffisantes, l'ATP, qui gère le circuit professionnel masculin de tennis, avait clos une enquête distincte le visant sur des allégations de violences domestiques émanant d'une autre ex-compagne, Olga Sharypova.
L'ATP, qui à l'origine avait ouvert cette enquête en 2021, avait estimé que les charges étaient insuffisantes pour aller plus loin. Cette joueuse russe avait affirmé sur les réseaux sociaux qu'Alexander Zverev avait "essayé de l'étrangler avec un oreiller, de lui cogner la tête contre le mur et de lui tordre les bras". Elle n'a toutefois pas saisi la justice.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.