Cet article date de plus de trois ans.

Un médecin retraité soupçonné de viols incestueux et d'avoir filmé ses patientes dénudées

C'est la plainte d'une de ses belles-filles, aujourd'hui âgée de 19 ans, qui a conduit le parquet à ouvrir une enquête préliminaire en 2020.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Le suspect exerçait à Vauchrétien (Maine-et-Loire) jusqu'en 2017. (GOOGLE MAPS)

Un médecin retraité de 66 ans a été mis en examen pour viols incestueux sur une de ses belles-filles, alors mineure. Il est aussi soupçonné d'avoir filmé ses patientes dénudées durant des examens, a annoncé vendredi 24 septembre le parquet d'Angers.

Exerçant jusqu'en 2017 à Vauchrétien (commune nouvelle de Brissac Loire Aubance, dans le Maine-et-Loire), le médecin est soupçonné d'avoir violé et agressé sexuellement une de ses belles-filles de 2011 à 2019, selon le procureur d'Angers Éric Bouillard.

Il lui est aussi reproché d'avoir réalisé des "images pornographiques de ses deux belles-filles mineures", selon un communiqué. C'est la plainte d'une de ses belles-filles, aujourd'hui âgée de 19 ans, qui a conduit le parquet à ouvrir une enquête préliminaire en 2020. Au cours de l'enquête, les gendarmes ont découvert des images de patientes prises "au cours des examens qu'il pratiquait", d'après la même source. Elles sont datées de 2008 à 2020.

Le suspect placé sous contrôle judiciaire

"Ce médecin a eu des attitudes avec ses patientes qui excédaient les gestes médicaux", a précisé le procureur à l'AFP. "Il y a des actes sexuels avec des patientes dénudées. On a des images mais on est incapable de dire si les patientes sont consentantes", a ajouté Eric Bouillard, précisant que les patientes n'avaient pas toutes été identifiées.

Placé sous contrôle judiciaire jeudi avec inscription au fichier des auteurs d'infractions sexuelles, le suspect "encourt, si sa responsabilité venait à être établie définitivement, une peine de réclusion criminelle de 20 ans", selon le parquet.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.