: Vidéo Démission de Julien Bayou : "Ejecter quelqu'un de la vie publique sans preuve ni accusation" est "très inquiétant", estime François Bayrou
Le patron du MoDem dénonce un "féminisme radical" incarné, par exemple, par Sandrine Rousseau quand elle a accusé Julien Bayou sur un plateau de télévision, le 19 septembre.
"Quand on n'a pas d'élément de preuve, éjecter quelqu'un de la vie publique" est "très inquiétant", estime ce lundi 26 septembre sur franceinfo le président du MoDem François Bayrou, après l'annonce de la démission de son poste de secrétaire général d'EELV par Julien Bayou, visé par des accusations de violences psychologiques d'une ex-compagne.
"Il est nécessaire de trancher contre les violences, souligne François Bayrou. Cependant, faire de la télévision ou des réseaux sociaux le tribunal universel sur lequel on va proposer que soit condamné et éjecté de la vie publique [quelqu'un] sans preuve, il y a quelque chose qui ne me rend pas heureux."
"Une entreprise robespierriste"
"Il y a quelque chose d'inquiétant dans tout ça", ajoute François Bayrou, évoquant l'accusation de Julien Bayou dressée à la télévision par la députée EELV Sandrine Rousseau le lundi 19 septembre. "Clouer au pilori, jeter à la vindicte sur la place publique quelqu'un qui, de surcroît, est de son propre parti, c'est une entreprise robespierriste ou peut-être une entreprise de terreur", affirme le patron du MoDem.
“Il y a un mouvement de féminisme radical, c’est-à-dire agressif, qui dans ses attitudes laisse croire que les femmes et les hommes ne peuvent pas vivre ensemble. Je crois le contraire”, dit François Bayrou. “Je ne crois pas que l’on puisse bâtir une société sur la domination” pic.twitter.com/snoY7EMyHW
— franceinfo (@franceinfo) September 26, 2022
Pour terminer, François Bayrou dénonce un "féminisme radical, c'est-à-dire agressif, qui laisse entendre que les hommes et les femmes ne peuvent pas vivre ensemble". Il estime que "l'avenir ne doit pas se structurer sur la démolition des hommes par les femmes".
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