Cet article date de plus de douze ans.

Claude Guéant a critiqué le Front national, un parti "nationaliste et socialiste" et non "républicain"

Claude Guéant a affirmé dimanche 26 février sur Radio J que le Front national (FN) n’était pas un parti "républicain". Il a estimé que celui-ci était davantage "nationaliste et socialiste", en raison de sa proximité avec les thèses extrémistes.
Article rédigé par Francetv 2012
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Claude Guéant (24 janvier 2012) (JACQUES DEMARTHON / AFP)

Claude Guéant a affirmé dimanche 26 février sur Radio J que le Front national (FN) n'était pas un parti "républicain". Il a estimé que celui-ci était davantage "nationaliste et socialiste", en raison de sa proximité avec les thèses extrémistes.

L'entreprise de "dédiabolisation" du Front national menée par Marine Le Pen n'est pas sans difficulté. Claude Guéant (UMP) a ainsi estimé dimanche sur Radio J que le Front national n'était pas un parti républicain mais un parti "nationaliste et socialiste" en soulignant ses affinités avec les thèses extrémistes et racistes, voire néo-nazies.

Radio J, le 26 février 2012

Le ministre de l'intérieur a employé un ton très vif sur le FN, notamment à propos de l'exaltation par Marine Le Pen et son père Jean-Marie de l'écrivain Robert Brasillach, fusillé à la Libération pour collaboration avec les Nazis.

"Le masque tombe, Marine Le Pen a essayé de donner des nouvelles couleurs au Front national (...) mais de temps à autre on sent que l'armure se fend et que le naturel revient", a-t-il dit, rappelant que Marine Le Pen s'était rendue dernièrement à un bal fréquenté par les néo-nazis à Vienne.

Il remarque que la candidate d'extrême-droite manie par ailleurs des thèmes à ses yeux socialistes sur les sujets sociaux. "Ce n'est pas un parti républicain de mon point de vue, c'est un parti qui est nationaliste et socialiste", a-t-il dit.

Capter les voix de l'extrême-droite ?

M. Guéant a toutefois estimé que l'éventuelle exclusion de l'élection de Marine Le Pen, si elle n'obtenait pas les 500 parrainages d'élus nécessaires, serait une "anomalie".

Ce proche de Nicolas Sarkozy est accusé par la gauche de se rapprocher lui-même de certains thèmes du Front national sur l'immigration et l'insécurité pour tenter de capter les voix du parti d'extrême-droite et répéter ainsi ce qui fut la clef du succès de l'UMP en 2007.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.