Fifa : le Français Jérôme Champagne quatrième candidat à la présidence
L'ex-secrétaire général adjoint a annoncé sa candidature vendredi.
Un nouveau Français dans la course. Jérôme Champagne, ancien secrétaire général adjoint de la Fifa, a annoncé vendredi 23 octobre sa candidature à la présidence de l'instance suprême du football mondial.
Jérôme Champagne, 57 ans, est le quatrième candidat déclaré disposant des cinq parrainages nécessaires, après le Français Michel Platini (dont la candidature est gelée pendant sa suspension de quatre-vingt-dix jours), le prince jordanien Ali et l'ancien capitaine de Trinité-et-Tobago David Nakhid. Les candidatures seront closes lundi et l'élection à la succession du Suisse Joseph Blatter aura lieu le 26 février 2016.
"Je n'ai pas honte des années passées à la Fifa"
Dans un entretien à l'AFP, Jérôme Champagne a estimé que le fait d'être issu de la Fifa, qu'il a quittée en 2010, n'était "pas un handicap". "Je n'ai pas honte des années passées à la Fifa", a-t-il déclaré à l'AFP. "Pour mener les réformes, il faut quelqu'un qui connaisse l'institution de l'intérieur, c'est mon cas. Les onze années que j'y ai passées ne sont pas un handicap, au contraire", a-t-il ajouté.
"Le moment est grave, on a besoin d'une Fifa forte. La Fifa a 111 ans, elle a fait beaucoup de bonnes choses, mais aujourd'hui il est temps d'engager des réformes", a poursuivi ce diplomate de formation. Ses priorités sont les suivantes : "Adapter la gouvernance de la Fifa aux réalités d'aujourd'hui, appliquer les plus hauts standards de transparence et d'éthique, moderniser l'administration, augmenter la présence des femmes et associer les joueurs, les clubs et les ligues en créant une division du football professionnel."
Dans le bilan qu'il dresse de ses années à la Fifa, Jérôme Champagne se prévaut d'avoir contribué à la mise en place du système d'indemnités versées au club formateur d'un joueur lors d'un transfert, ainsi qu'au "développement du football au Cap-Vert ou en Palestine". Dans sa lettre adressée à l'ensemble des fédérations, il écrit qu'"il faut sauver la Fifa car son rôle de gouvernance et de redistribution (...) est aujourd'hui en grave danger".
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