TGV, autoroutes, canaux : une quinzaine de projets bientôt abandonnés ?

Dans votre région, vous en entendez parler depuis cinq, dix, quinze ans… Et le projet ne verra peut-être jamais le jour. La mission Mobilité 21, chargée de "trier, hiérarchiser et mettre en perspective les grandes infrastructures" doit rendre son rapport jeudi 27 juin au ministre des Transports, Frédéric Cuvillier. Le contenu du document est explosif : selon Le Parisien, il préconiserait d'abandonner une quinzaine de grands projets de transport en France. Des projets trop chers et non financés.

"Rénover l'existant"

Parmi les projets sacrifiés figurent notamment des projets routiers en Haute-Savoie, dans les Alpes, en Vendée ou en Bourgogne. Mais ce sont surtout les lignes ferroviaires qui pourraient faire les frais de la crise. Exit donc les lignes nouvelles Calais-Rouen, Toulouse-Narbonne, la desserte de la Bigorre et du Béarn, les branches ouest et sud de la LGV Rhin-Rhône… Les canaux Saône-Moselle et Saône-Rhin passeraient également à la trappe.

"Neuf grands projets devraient avoir la  vie sauve, vingt si on se base sur un scénario optimiste", affirme toutefois Le Parisien. Il s'agit surtout d'améliorer des dessertes existantes et de traiter les points noirs que constituent les nœuds ferroviaires des grandes villes. "Notre choix a été de rénover l'existant", explique au journal un membre de la commission.