Valérie Trierweiler regrette-t-elle son tweet ?
"J'ai commis une erreur" en envoyant un message de soutien à Olivier Falorni contre Ségolène Royal, aurait-elle déclaré à une de ses amies, selon "Le Parisien".
Valérie Trierweiler regrette-t-elle son tweet assassin ? "J'ai commis une erreur", aurait confié la Première dame à l'une de ses amies, selon Le Parisien. Le quotidien remarque que sa notice biographique a par ailleurs disparu du site de l'Elysée... Selon un proche, "elle s'en veut d'avoir donné une image négative".
Ce serait un changement d'attitude de la compagne de François Hollande, qui reste discrète depuis qu'a éclaté le "tweetgate". Après avoir soutenu, à quelques jours du second tour des législatives, Olivier Falorni, concurrent de Ségolène Royal à La Rochelle alors que cette dernière était officiellement soutenue par le président Hollande, elle confiait à une journaliste de RTL qu'elle ne regrettait pas son geste.
François Hollande "furieux"
Comment expliquer ce revirement ? Toujours selon Le Parisien qui cite un proche, "elle n'a pas bien calculé les conséquences que son tweet aurait sur l'autorité du chef de l'Etat, sur le PS, sur ses enfants et ceux de François Hollande". Sans compter que, "l'explication" avec son compagnon aurait été "orageuse", écrit Le Parisien. "Il était furieux. Il est clair que cela ne pourra pas se reproduire", a confié un proche.
Une question de "jalousie" ?
D'après Le Canard enchaîné de mercredi, ce n'est pas la première fois que Valérie Trierweiler laisserait éclater sa "jalousie". "Pendant la campagne, chaque apparition de Royal provoquait déjà la fureur croissante de Trierweiler". Ainsi, quand Ségolène Royal a apporté son soutien à François Hollande pendant les primaires, l'actuelle Première dame aurait "pété les plombs" : "Tu m'as menti, a lancé, devant témoins, la Première dame à son compagnon. Tu continues à la voir, à lui téléphoner. Ça ne se passera pas comme ça !"
Toujours selon Le Canard, "elle est intervenue régulièrement lors des réunions au QG de campagne. Au point qu'un jour, devant un Hollande pétrifié, Stéphane Le Foll, le directeur de cabinet, lui lance : 'Tu nous emmerdes !' Un autre jour, c'est François Rebsamen qui demande qu'elle '[reste] à sa place', après s'être fait proprement engueuler."
Privée d'hommage aux Invalides
Le président aurait même remercié François Rebsamen et l'actuel Premier ministre Jean-Marc Ayrault, croit savoir le journal. Ces deux proches du président avaient invité publiquement Valérie Trierweiler à rester à sa "place". Enfin, il aurait prié sa compagne de ne pas assister à l'hommage rendu aux quatre soldats tués en Afghanistan dans la cour des Invalides.
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