: Vidéo Montebourg relativise les suppressions d'emplois à Renault
Le ministre du Redressement productif a salué, mercredi, le fait qu'il n'y ait ni licenciement, ni fermeture d'usine, en commentant l'annonce par Renault de 7 500 suppressions d'emplois d'ici à 2016.
Ni licenciement, ni fermeture d'usine. Le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, a salué mercredi le fait que "deux lignes rouges" n'ont "pas été franchies", en commentant l'annonce par Renault de 7 500 suppressions d'emplois. Ces suppressions, "cela fait partie du cadre normal dans lequel une entreprise peut décider de gérer par avance ses effectifs et son personnel", a-t-il dit à la sortie du Conseil des ministres. "Cela fait partie de ce que nous avons demandé, de l'anticipation. Que Renault l'annonce pour quatre ans, c'est au moins dire aux pouvoirs publics et aux partenaires sociaux où ils vont, c'est mieux que de se retrouver avec des plans sociaux, des fermetures d'usines", a-t-il ajouté.
L'annonce par la marque au losange de la suppression de 7 500 emplois a entraîné, mercredi, des débrayages dans plusieurs usines. Les salariés ont manifesté leur inquiétude en cessant le travail, le plus souvent brièvement, dans plusieurs sites, dont Sandouville et Cléon, en Seine-Maritime.La CGT a aussitôt fustigé "une nouvelle saignée dans les effectifs qui va encore affaiblir Renault" tandis que FO s'est interrogé sur la faisabilité de réaliser les mêmes volumes de production avec des milliers de salariés en moins.
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