: Vidéo Pilules de 3e et 4e génération : des médecins contestent la limitation de prescription
L'agence du médicament envisage de limiter sa prescription à certains spécialistes, en raison d'un risque d'accident thrombo-embolique accru pour ses utilisatrices. Des médecins donnent leurs avis alors que débutent les consultations.
L'Agence du médicament (ANSM) a entamé, mercredi 2 janvier, des consultations avec les professionnels du secteur médical afin de tenter de limiter l'utilisation des pilules de 3e et 4e génération. Elle a annoncé mardi qu'elle envisageait de réserver leur prescription aux gynécologues, en raison d'un risque d'accident thrombo-embolique accru pour ses utilisatrices. Des médecins donnent leurs avis aux équipes de France Télévisions.
Le débat a été relancé par le dépôt à la mi-décembre de la première plainte en France d'une jeune femme victime d'un accident vasculaire cérébral (AVC), qu'elle impute à la prise d'une pilule de 3e génération. Les pilules de 3e génération (qui existent depuis les années 90) et celles de 4e génération, nettement plus récentes et moins utilisées, sont actuellement prescrites à 1,5 million à 2 millions de femmes en France. L'ANSM souhaite que les femmes reviennent aux pilules de 2e génération, qui présentent deux fois moins de risques.
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