Dégâts du 1er-Mai : les suites judiciaires
Face à ces violences, les syndicats de police réclament une réponse judiciaire ferme. Sophie Neumayer est en direct du commissariat du XVe arrondissement à Paris. Une centaine de personnes sont toujours en garde à vue ce soir à Paris.
Une centaine de personnes sont toujours en garde à vue ce soir à Paris. Que risquent-elles ? "Jusqu'à un an de prison si elles sont reconnues coupables de participation à un attroupement en vue de commettre des violences et des dégradations, trois ans pour participation à une manifestation en étant porteur d'une arme, et même cinq ans si en plus leur visage était dissimulé", explique Sophie Neumayer en direct d'un commissariat du XVe arrondissement à Paris.
Deux tiers des gardes à vue sont des hommes
Mais cela ne veut pas dire que tous seront condamnés : ceux qui ont été interpellés hier ne sont pas tous des black blocs, ou encore des casseurs, "c'est en tout cas ce que nous disent les soutiens qui sont présents ici", précise la journaliste. "Il y aurait des étudiants, des salariés, des manifestants lambda, qui selon eux, auraient été interpellés alors qu'ils n'étaient pas venus commettre des violences". Deux tiers des personnes en garde à vue sont des hommes. Plus de la moitié ont entre 20 et 30 ans, il y a quelques mineurs. On saura dans les heures qui viennent combien seront jugés en comparution immédiate demain et après-demain.
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