Fin du droit du sol à Mayotte : "Il s'agit d'une mesure nécessaire à la survie de Mayotte", se réjouit le député LR de l'île, Mansour Kamardine

À son arrivée sur l'île dimanche matin, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a annoncé que l'exécutif intégrerait à un projet de révision constitutionnelle la fin du droit du sol pour les personnes nées à Mayotte. "Il ne sera plus possible de devenir Français si l'on n’est pas soi-même enfant de parents français".
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Mansour Kamardine, député LR de Mayotte, le 26 novembre 2019. (AURELIEN MORISSARD / MAXPPP)

"Je me réjouis que le gouvernement et l'État aient enfin compris qu'il s'agissait d'une mesure nécessaire à la survie de Mayotte", réagit dimanche 11 février sur franceinfo Mansour Kamardine, député LR de Mayotte, à l'annonce de Gérald Darmanin de mettre fin au droit du sol sur l'île.

En déplacement à Mayotte, le ministre de l'Intérieur a fait plusieurs annonces dimanche matin dont celle de mettre fin à l'inscription du droit du sol "dans une révision constitutionnelle que choisira" le chef de l'État. "Il ne sera plus possible de devenir Français si on n'est pas soi-même enfant de parent français", a-t-il précisé.

Une demande forte des élus mahorais

Il s'agissait d'une demande "très forte des élus de Mayotte", ajoute Mansour Kamardine pour qui "il n'est jamais trop tard pour bien faire". "À travers ses déclarations, nous avons le sentiment et la sensation qu'enfin le gouvernement comprend ce qu'il se passe à Mayotte et notre exaspération", se réjouit le député.

Concernant les barrages mis en place sur l'île depuis environ deux semaines par des collectifs citoyens pour protester contre l'insécurité et l'immigration illégale, le député espère "que les Mahorais vont les lever" mais prévient le gouvernement : "Attention parce qu'on a eu des promesses qui n'ont jamais été tenues".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.