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Le parti Renaissance dépose plainte contre deux parlementaires de La France insoumise pour diffamation

Le mouvement d'Emmanuel Macron reproche à Clémentine Autain et Danielle Simonnet des propos tenus sur Twitter.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Les députées Insoumises Clémentine Autain et Danielle Simmonet à l'Assemblée nationale, le 20 juin 2022. (VINCENT ISORE / MAXPPP)

Le parti Renaissance a déposé plainte pour diffamation contre deux députées de La France insoumise, Clémentine Autain et Danielle Simonnet, indiquent plusieurs sources parlementaires à franceinfo. La plainte a été déposée mardi 3 mai à la mi-journée par Stéphane Sejourné, au nom de Renaissance.

La formation politique reproche aux deux parlementaires d'avoir publié et ne pas avoir retiré plusieurs tweets accusant Renaissance d'être lié aux propos de Salime Mdéré. Le vice-président du conseil départemental de Mayotte avait qualifié de "délinquants", de "voyous", de "terroristes" les jeunes Comoriens, estimant qu'il fallait "peut-être en tuer pour qu'ils ne puissent pas" continuer leurs exactions. "Je condamne absolument les propos de Salime Mdéré", avait réagi sur Twitter le ministre délégué aux Outre-mer Jean-François Carenco. Condamnation également du préfet de Mayotte. De son côté le procureur de Mayotte avait annoncé l'ouverture d'une enquête "dès que les faits ont été portés à ma connaissance". 

Renaissance nie tout lien avec Salime Mdéré

Sur Twitter, Clémentine Autain a en effet dénoncé "un appel au meurtre assumé par le vice-président LREM du conseil départemental de Mayotte", dans un post publié le 25 avril. De son côté Danielle Simonnet a écrit : "Que cet élu macroniste de Mayotte démissionne et qu’il soit poursuivi !" Renaissance a pourtant toujours assuré que Salim Mdere n'était ni membre du parti présidentiel, ni soutenu par la majorité. "Je suis convaincu que nous ne devons rien laisser passer, la riposte sera systématique", assure Stéphane Séjourné, secrétaire général de Renaissance, auprès de franceinfo.

Face au tollé provoqué par ses déclarations, le vice-président du conseil départemental de Mayotte avait rétropédalé en assurant que ses propos avaient "dépassé sa pensée" et présenté "bien volontiers" ses excuses "s'ils ont pu heurter".

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